Après les Minarets, la burqa! Peut-être même, devrons-nous encore voter après deux ans de débats sur un thème d’une telle importance qu’il faille consulter le peuple suisse. Pourquoi pas? Mais alors, il serait tout aussi heureux que ce peuple, dont l’avis est de la plus haute importance, soit sollicité pour de réels problèmes ou soucis. Pourquoi n’a-t-il pas droit au chapitre lorsque des pays arrogants, les USA, la France, l’Allemagne, décident de nous mettre sous la tutelle de leurs lois internes? Pourquoi n’est-il pas consulté lorsque sournoisement, chaque année, de nouvelles taxes viennent engraisser les revenus cantonaux ou fédéraux en dégraissant ceux du peuple. Pourquoi lorsque l’Euro chute et que les importateurs attendent un an ou deux pour adapter les prix, le peuple n’a qu’à se confiner au rôle de bon coopérateur qu’on lui colle à l’étiquette? Et pourquoi n’a-t-il rien à dire lorsque l’impôt de tous renfloue les caisses déficitaires du 2e pilier des fonctionnaires, dont le statut est globalement meilleur que dans le privé, et que l’on ne fait rien pour le privé? On nous enfile souvent le niqab.