Notre Suisse a des travailleurs étrangers mais pas assez de logements pour les recevoir. Elle a une maison suisse à Sotchi mais pas assez de raclettes pour combler la demande… L’armée a des avions, mais pas de pilotes. Elle n’a pas non plus de moyens budgétaires pour sa défense nationale aérienne à la pause de midi ou la nuit. Et doit payer des voisins pour le faire.
Une certaine Suisse vote mal. Du coup, elle ne pourra plus envoyer ses étudiants sur les campus européens. Ne resteront que les USA, c’est-à-dire là où les choses se passent. Pire encore, le play boy du «Redressement» productif, (nous comprenons qu’il s’agit bien du dysfonctionnement érectile du commerce français qui vise malgré tout à être productif!), donc, le Docteur Arnaud de Montebourg nous voit engagés dans un suicide collectif… Pauvre petite Suisse!
Une chose pourtant interpelle. Généralement, les pauvres on les cache, on les ignore, on évite d’en parler. Pourquoi donc cette pauvresse de Suisse est-elle en permanence sous les feux de la rampe et objet de convoitise des voisins? Y aurait-il anguille sous roche?