Exposé! Lorsqu’on entre en politique, on s’expose! A tous les risques. D’abord, ceux de se tromper. Ceux plus courants d’être envié, déguillé, dénoncé. Pour des raisons vraies ou fausses. Peu importe. Le but est qu’on en parle! Les affaires se montent et se démontent rapidement. Pourtant, en Europe du moins, quel que soit le pays dans lequel un ou une politique se font épingler, leur premier réflexe est de nier. De mentir encore et encore jusqu’à ce qu’il ne soit plus possible de le faire. Hollande et son scooter, Cahuzac et son compte suisse, Fillon avec sa Pénélope. Mais la France n’a pas l’apanage des affaires. Et si l’Italie a parfois mérité son Berlusconi et ses bunga-bunga, l’Allemagne s’est frottée au scandale du Diesel. En commençant par dire qu’il s’agissait d’une erreur. Oublions pour l’instant l’Espagne qui nie ostraciser la Catalogne et regardons comment les choses se passent en Suisse.
En politique, les femmes ont été les premières exposées. Elisabeth Kopp et ses coups de fil à son mari. Ruth Metzler et son hélicoptère. Ou chez les hommes, Yannick Buttet et ses fonds de culotte. A y regarder de près, aucun n’a réussi à faire de la fumée sans feu. Tous ont nié au départ. Il semble un dû que, les «grands» en politique, aient tous quelques «petits» privilèges. Si peu sanctionnés d’ailleurs que ça donne des idées aux moins grands. Au point que nous en arrivons à vivre, comme à Vevey, avec une Municipalité qui se déchire parce que l’un d’eux a voulu jouer le Fillon et sa Pénélope. A l’heure actuelle, il nie, estimant avoir agi de bonne foi…