Cité en exemple par nos voisins mais aussi, très souvent au Parlement européen, la Suisse apparait comme un modèle de gestion. La centralisation, même si elle est en route avec les fusions de communes, reste une notion plutôt vague. Les municipalités jouissent d’une autonomie très enviée. Pour cette gestion, chaque citoyen est appelé à payer des taxes et des impôts, tous comptabilisés au centime près. D’abord communaux puis cantonaux puis fédéraux. En échange, le citoyen s’attend aux services qu’une commune doit offrir. Surtout en Suisse où le niveau de vie se situe nettement au-dessus de celle de n’importe quel voisin. Ce sont des services locaux tels l’entretien des routes, des bâtiments, des forêts, la gestion et épuration des eaux. La participation aux services intercommunaux pour les pompiers, samaritains, CMS et… le traitement des déchets! Eh bien niet! La Suisse n’y parvient pas. Elle a donc inventé de nouveaux modes de faire. Il n’y a plus de conteneurs mais des molok pour des ordures ménagères qui sont des traitements de déchets, mis dans des sacs taxés et surveillés par caméras. Chaque manquement est immédiatement amendé, même si on s’est simplement trompé de molok. En plus, chaque citoyen doit, en sus des impôts s’acquitter d’une taxe annuelle par habitant. Un exemple la Suisse? Qu’est-ce que ce pays riche qui ne s’acquitte pas de ses devoirs face à ses citoyens sans une surtaxe? Une République autiste? Ou un gouvernement presse-citrons?
Juillet 2019