Heureusement il y a Carlos

L’année 2020 a démarré, mais pas sur le mode marrant. L’international se dessine avec des ombres immenses et des conflits discrètement génocidaires déjà admis sur les réseaux sociaux. Le roi Trump tire à drone portant sur des généraux ennemis. Le Calife Erdogan étend sa dictature en déployant ses chairs à canon dans des zones ou ça canarde et la poudrière s’enflamme. Ce n’est évidemment pas le terrifiant MBS prince suprême d’Arabie Saoudite qui fait condamner à mort ceux qu’il «aurait» mandatés pour démembrer Khashoggi qui va calmer le jeu. Pour finir, on va presque prendre l’athlétique Poutine pour un valeureux apôtre de la paix, candidat au prix Nobel à récupérer chez Aung San Suu Kyi. Ailleurs, depuis que l’Australie est en flammes, on ne parle plus de l’Amazonie. Ce n’est guère plus réjouissant si l’on excepte que pour eux, c’est le climat, et pour les Brésiliens, le président qui est coupable. Rien de nouveau non plus sous le soleil français. Le sport national décliné entre râleurs, grévistes, casseurs et emmerdeurs de service portant de préférence la couleur jaune est à l’œuvre. Calme plat dans la petite Suisse qui fait le gros dos en attendant que les orages passent. Mais, heureusement, dans toute cette grisaille, cette violence, ces malheurs, il y a Carlos! Le triple national qui se fait la malle dans une malle au nez des Nippons suréquipés en gadgets prêts à filmer. Alors là, il y a de quoi s’amuser pour un petit moment. Lui au moins n’a tué personne. Juste détourné de quoi s’offrir des jets privés et voler la vedette à Spaggiari. Devrions-nous dire merci Carlos pour cet épisode fortuné dans ce monde de fous?

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