L’actualité reste, tous feux branchés, sur la crise. Un jour, on sauve la bourse, le lendemain la voilà qui rechute. De requinquées en soubresauts, elle donne chaque jour un lot d’émotions. Les pays injectent des doses de survie. Nul n’y comprend plus rien.
Les millions ayant fondu avec les bénéfices virtuels de placements tout aussi conditionnels liés à des rapports éventuels, personne n’a gagné le ciel. De fait, les gains des épargnants ont pris la tangente direction parachutes et autres coffres dorés. L’épargnant, lui, est tombé dans les trous à milliards.
Il faut donc se mettre à la nouvelle dialectique et parler milliards. Ça fait trois zéros de plus sur la machine, 9 zéros derrière le 1! 1’000’000’000.- Tous ces zéros, ça donne quoi? Des zéros!
Et puis, une chose me peine. Imaginez, ce pauvre Leuenberger qui n’avait pas un million à débloquer pour la 3e voie autoroutière ou ferroviaire romande. Ce pauvre Sarko devenu président d’un pays aux caisses vides… Ce doit être dur pour eux de recompter tous ces zéros retrouvés.