Le temps de ghettos

Avec une résistance à la mondialisation on croyait revenir aux nationalismes. Un bien pour un mal. A moins que ce ne soit le contraire. Or, le mouvement s’intensifie mais à un degré bien inférieur sur l’échelle des perceptions. La tendance est de créer des ghettos. Le mouvement actuel le plus porteur est, sans doute celui des gays et lesbiennes. Saunas exclusifs, bars exclusifs, sorties exclusives et maintenant, et pourquoi pas, des cours de langue exclusivement réservés à la communauté.
Un certain nombre de femmes qui n’ont pas de penchant sexuel particulier lancent elles aussi leurs «Ladies nights», «Ladies clubs», «Movida des filles» et autres joyeusetés exclusivement féminines. Oublions les clubs de machos réunis à heure fixe autour d’une bière puisqu’ils s’amusent encore à siffler les filles.
Mais quel est l’intérêt à créer ainsi des ghettos de gays, de nanas, de clubs exclusifs? Et surtout pourquoi, des communautés qui disent souffrir de l’exclusion reproduisent-elles le même modèle? L’homme est définitivement bien complexe. Dommage, j’aurais bien pris un cours d’Espéranto avec mon copain gay…

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