Pour être un champion adulé, des performances sportives doivent se situer au-dessus des attentes. Mais ce n’est pas suffisant. Le public en veut plus. Il veut s’approprier son champion, son art de vivre, son look, jusqu’à son âme et sa religion.
Si l’on est plus blanc que blanc, comme un Federer, encore faut-il livrer les photos de ses bébés, minuter le temps mis à les changer et tout dire à ses fans.
Lorsque l’on est Tiger Woods et que les beautés platines ont sur lui un effet éjectif, il doit encore confesser publiquement ses écarts conjugaux. Où, quand, comment, avec qui? Et surtout, oui surtout, satisfaire la malsaine curiosité des pseudos gardiens d’âmes. Cet homme adultère a-t-il une religion? La pratique-t-il? Comment peut-il faillir aux lois célestes?
Les journalistes d’Associated press ont trouvé la réponse. Ils l’ont demandée ….. au Dalaï Lama ! Il était naturellement venu voir Obama pour parler de Tiger Woods. Le religieux s’en est tiré par une pirouette suggérant que l’autodiscipline est une vertu de toutes les religions. Il va falloir autodiscipliner la connerie…