La présidence d’un pays ne protège pas contre les accidents d’avion.
Bien que traditionnellement réservées aux présidents ou dirigeants Africains (1959, 1961, 1979, 1986, 1998, 2005 et 2006) ces tristes fins ont également touché des dirigeants Equatoriens et Panaméens (1981) Pakistanais (1988). En Europe il y a eu le président de la Macédoine mort lors d’un atterrissage raté en Bosnie en 2004. Enfin les catastrophes de Camarate au Portugal en 1980 tuant le 1er ministre et celui de la défense tout comme celle de 1994 à Kigali tuant les présidents Rwandais et Burundais étaient des attentats. Le malheur n’épargne personne.
Pour ce qui est du Président Polonais Lech Kaczynski, le destin est encore plus cruel si l’on pense qu’il allait, avec son épouse et une délégation, se recueillir à Katyn où, en 1940 quelque 4’500 Polonais étaient tués par les troupes soviétiques. C’est tout près de ce mémorial qu’ils se sont écrasés. Mais, pour une rare fois, son inséparable frère monozygote ne faisait pas partie du voyage. Les indissociables avaient-ils pressenti qu’il faudrait assurer la continuité de leur pays?