Sur l’échiquier mondial, les jeux d’argent se succèdent et se ressemblent. Madoff, la Lehmann Brothers ont perdu. Normal car si 100% des gagnants ont tenté leur chance, il y a toujours des perdants.
Aujourd’hui c’est la zone Euro. Tout commence par une monnaie imposée (comme au monopoly) et continue par une chute des valeurs. Les investissements dépassent la production de la planche à billet. C’est le jeu.
Certains sont plus joueurs que d’autres. A tout hasard, prenons les Grecs. Joué, pas su. Plus rien dans la caisse…
Les autres joueurs avancent leurs pions en négociant. Combien? 100 milliards? 120? Aucun n’a le montant. Un jeu intéressant. Concertations, tergiversations, négociations. Les plus riches empruntent à taux bas, mais garanti, et prêtent à taux élevé à la Grèce qui n’en a plus. Et gagner 1 ou 2 %, ou plus, sur quelques milliards, cela fait beaucoup d’argent. Il sera prélevé sur la suppression des 13e et 14e salaires des employés grecs , des hausses de la TVA, de sévères plans d’austérité.
Le peuple manifeste. On s’étonne. Comment? l’Europe se met en 4 pour les aider et ils manifestent? C’est pourtant le jeu. Il y a toujours des perdants.