Une histoire d’UDC

D’aucuns détroussent les petites vieilles, d’autres détournent les héritages. Les deux sont appelés délinquants de droit commun. L’UDC voulait en placer un au Conseil fédéral. C’était pousser un peu le bouchon. Oh, guère plus que certains premiers ministres, voire d’anciens présidents d’Italie ou de France. Mais en Suisse cela faisait tout de même un peu chenit.
Et comme on n’est jamais si bien trahi que par ses proches… le Sieur Zuppiger a appris à ses dépens qu’il vaut mieux avoir de vrais ennemis que de bons amis. Exit donc pour l’homme qui s’en remettra sans doute et une gifle de plus pour l’UDC, contrainte depuis quelque temps à rogner sur son arrogance.
Reste que, pour le 1er parti de Suisse qui ne cesse de répéter que le peuple le plébiscite pour son bon sens, il en a sérieusement manqué. Un boomerang douloureux qui frappe au cœur une équipe trop confiante en sa toute puissance. Une histoire très UDC dans le fond. Qui confirme que le peuple adore les chevaliers blancs, fussent-ils délateurs, et donne des coups de pied aux moutons noirs…

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