Chaque secteur y va de son petit refrain sur ce que sera 2012. Pour l’immobilier, une bulle. Pour la ménagère, la baisse des prix. Pour la finance, une catastrophe. Pour les banques… silence. Mais pour les vendeurs de chimères, la bonne fortune. Les Arabes voient d’autres printemps, les Européens le retour des monnaies, les Africains de quoi manger, tandis que les Mayas nous annoncent… la fin du monde.
A chacun son opinion. L’évidence est que notre monde est légèrement désorienté. Avec des Etats empruntant pour vivre à des taux qu’ils ne pourront jamais rembourser et des banques se prêtant parmi à des taux qui feraient rire une tortue en hibernation, la gouvernance n’est pas à sa place. Ce qui fera peut-être vivre en 2012 non pas la fin du monde, mais la fin d’un monde. Un système qui a atteint ses limites et la fin d’un modèle qui ne l’est plus. Fautil d’ailleurs suivre un modèle puisque tous ont fini par sombrer? 2012 posera peut-être la première pierre d’un système composite dépassant tous nos enseignements? «Ils ne savaient pas c’était impossible… Alors, ils l’ont fait!», écrivait Mark Twain…