Voilà une nouvelle tuile pour nos vignerons. Coincés, n’arrivant pas à écouler les stocks des années passées, essayant (enfin) de se tourner vers l’exportation, mais freinés par leurs prix, voilà qu’une statistique vient desservir leur cause. La surveillance suisse des addictions de l’Office fédéral de la santé publique a sorti le 8 octobre une étude qui montre clairement que 20% des Suisses boivent trop et trop souvent, que la consommation est chronique chez les plus de 65 ans, que les jeunes se biturent au moins une fois par mois. Une addiction à freiner bien sûr.
Que peuvent donc faire nos vignerons s’ils sont trop chers pour l’exportation et que la consommation interne doit diminuer? Se recycler dans la culture des arbres à saucisses pour occuper les pipistrelles polinisatrices? Arracher la vigne et faire requalifier les terrains? Ce serait une bonne nouvelle pour Chexbres qui rêve de faire du logement à la place des vignes du village.