Une tour? Pourquoi pas! Mais vaudoise

Un Vaudois est un Vaudois. Et même si l’on s’invente des progrès que l’on parle d’Internet, de Facebook ou de Cyber-rencontres, au pays des foutimasseurs, rien n’a changé depuis Gilles. Rappelez-vous, il le chantait: «On est comme on est. Les amis, la verdure – La fondue, la friture, le dimanche au chalet – On est pour la paix, car on a des principes – On est des tout bons types. Canton de Vaud, respect!»

Lozânne, c’est la capitale des Vaudois que diable! On va quand même pas se croire à Neuve York ou bien? Malheur à ceusses qui s’aventureraient à donner des airs de grande à notre Lozânne. On est bien chez nous. C’est déjà assez de nous avoir bouché la vue avec le Chuv. Non mais, vous avez entendu ça? Y veulent abocler une tour au Comptoir Suisse… C’est pour mettre des taguenatz en silo? Mais qu’y aillent planter leur tour chez les ensablés du pétrole, nous on n’a pas besoin de ça ici. Un Musée à la gare et une tour à Beaulieu? Pourquoi pas un jet d’eau à Ouchy ou une Tour Eiffel à Sauvabelin? On a bien fait de voter contre. Faut jamais perdre de vue qui on est et, comme disait l’autre… «J’ai fondé ma vie entière sur trois principes : méfiance, méfiance, méfiance».

Question de langage

Les initiateurs devraient en prendre de la graine. Changer de langage, apprivoiser les Vaudois. Prendre son temps et lancer: dites donc les z’amis, on devrait pas ouvrir un péteux et commencer quelques aguillages? Regardez-voir, on élimine 2-3 canfouines, on te les refait plus belles qu’avant et un peu plus hautes! Ça nous fait un niou look et on se lance. On va quand même pas piorner jusqu’à la St Glinglin pour une misérable tour…

Une tour? Pourquoi pas! Mais vaudoise