Des Valaisans on entend souvent: ce sont les Corses de la Suisse! Voyons un peu… En sport, c’est au sommet avec un Jean Troillet, un skieur casse gueule à la Roland Collombin, et le pompon revient sans doute au seul homme à tout faire du football Christian Constantin. En politique, y en a point comme eux! Et ce n’est ni Couchepin, ni Darbellay ou Freysinger, voire un Fournier ou un Bodenmann qui vont démentir. Parlons art, c’est tout de même à Martigny que Léonard Gianadda a réussi là où Berne échoue avec Klee. En show-bizz, entre Darius et Lolita, ils font bon poids, sans oublier Armin Walpen.
Les affaires… Le Valais semble être le dernier endroit où l’on peut encore se construire un empire grâce à des méthodes que d’autres n’oseraient imaginer. L’actuel champion, un certain mouilleur de vin, n’hésite pas à mouiller aussi ses pairs en balançant que les fausses factures sont une pratique courante en Valais. Il a aussi réussi un coup fumant! Frauder le fisc de 10 millions pendant que les Vaudois se font racketter par leur fisc. Là il est fort. D’autant plus que la chose a pu se faire sans même que son réviseur, conseiller d’Etat soit inquiété… Ça, c’est une vraie histoire valaisanne.
Des Valaisans, on entend aussi qu’ils sont pugnaces, résistants comme des montagnards, taiseux comme des arracheurs de dents, quand il s’agit d’eux. Malins! Sauf le coup où un Bâlois encore plus pugnace a eu raison d’eux par la ruse, sur les résidences secondaires. Et il s’en est sorti vivant. Mais voilà qu’ils doivent encaisser une nouvelle défaite. Incroyable celle-là. Inattendue. Pas vu venir. Un vaudois, oui un gars du gros de Vaud s’est offert la «Frégate», à la veille de son sacre. Croyez-le ou pas, la reine des reines, une vache d’Hérens consacrée le 11 mai dernier à Aproz avait changé de propriétaire. Elle a dégusté sa victoire dans une étable vaudoise, laissant le Valais en émoi. Le déshonneur n’arrive pas toujours où on l’attend…
Le blog de Nina Brissot 