On le dit et on le répète: Il faut sortir des clivages! La droite, la gauche, le centre n’ont plus réellement de raisons d’exister à l’heure de la globalisation… Les gens de gauche font une politique de droite et vice et versa…Et si c’était vrai? En y regardant de près, on trouve il faut le dire, bien des raisons d’admettre que les politiques se ressemblent et que le citoyen n’en finit pas de casquer. C’est que, tout simplement, nous sommes entrés dans la dictature du fonctionnariat! La gauche a toujours plaidé pour la multiplication des emplois de fonctionnaires. La droite a toujours joué au plus fin à qui saurait sortir meilleure loi que la précédente. Et pour cela, déléguer des tâches de réflexion aussi à des fonctionnaires. Par exemple, ceux de la BNS qui décident quasiment seuls de ce qui est bon pour nous avec à la clé faillites en hausse et Suisses appauvris par notre franc fort. Résultat, la Suisse se retrouve dans cette situation bien connue où pour le citoyen, tout ce qui n’est pas explicitement autorisé est interdit. Et pour qu’il le comprenne bien, une avalanche de gratte-papier est toujours prête à débouler avec des lois, contre lois, jurisprudences et réformes, permettant d’amender tout récalcitrant qui aurait eu l’outrecuidance d’ignorer la loi. Même celle datant d’hier. Est-ce de la part des Suisses un amour des lois à l’infini? Pas du tout. Même si ça transparait dans l’hymne vaudois. Non, c’est l’instillation dans l’esprit des fonctionnaires du faites comme je dis car je suis tout puissant, quitte à être bête… Le mot dialogue étant banni de leur vocabulaire. Le but est de taxer tout ce que vous aurez mal compris ou mal interprété. Une manne actuelle qui, ajoutée aux 25 ou 30% d’impôts, permet d’engager de nouveaux fonctionnaires. A l’infini….
La dictature du fonctionnariat