De quoi je me mêle?

Ainsi la Ville de Lausanne, soutenue par la Cour de droit administratif et public, va retirer aux propriétaires fonciers le droit de louer leurs meublés à des prix gonflés par des services proposés (place de parc, meubles, linge de maison, Internet, téléphone, nettoyage hebdomadaire et/ou autres à la demande!) Pire, ces appartements, réservés à une clientèle de passage, devront revenir sur le marché standard, à des prix non majorés et sans services. De quoi je me mêle? Dans un pays où l’on a le droit de réussir, par exemple les Etats-Unis, on saluerait cet esprit d’entreprise qui transforme les idées en business. Dans un pays où l’on a le droit de dépérir, par exemple Cuba ou le Vietnam, on réagirait en interdisant de telles idées.Et chez nous? Où va ce canton avec cette politique réglementaire révoltante qui veut gérer jusqu’aux finances du citoyen? Jusqu’au contrôle des loyers privés alors que l’Etat n’est pas capable de construire des logements nécessaires au flux de nouveaux arrivants? Que penser de cette attitude confiscatoire de la liberté de travailler, gagner, investir et rentabiliser? Qu’est-ce que c’est que cette dictature du prolétariat? Cela s’appelle du communisme. Tout simplement. Pour mémoire, l’une des définitions les mieux résumées bien qu’elles se rejoignent toutes est celle de la Toupie qui dit: «Le communisme est un mode d’organisation sociale basée sur l’abolition de la propriété privée, des moyens de production et d’échange au profit de la propriété collective». Il est temps pour les entrepreneurs de migrer vers des cieux plus salubres! Salut Camarades Métraux, Junod et autres futurs Cocos!

Vers un communisme rampant