Entre les effets de l’américaine Fatca Foreign Account Tax Compliance Act et les Panama papers, ressurgit la séduisante idée d’un monde meilleur, sans tricheries, sans rien à dissimuler au fisc, dans la totale glasnost de Gorbatchev, autrement dit la transparence en toute liberté. Cette transparence chérie par tous, pourquoi n’est-elle pas spontanément appliquée? Troublante question! Y aurait-il des impôts, taxes, amendes injustes? A en croire cet entrepreneur vaudois qui explique dans la presse comment le département de Pascal Broulis fait mieux que celui de Hollande en le taxant à 80% de sa fortune, la réponse est malheureusement: oui! Or, si c’est injuste ou exagéré, cacher n’est que justice… Mais le règne des administrations fiscales tous pays confondus est advenu. Elles sont régaliennes et ont l’éternité pour elles! Si ce n’est pas sur les revenus immédiats, ce sera sur la fortune, plus tard. Et si ce n’est pas vous, ce sont vos héritiers qui se feront prendre le fruit de votre travail. La triche va donc continuer. Il n’y a que la CIA qui peut loger ses avoirs à Panama pour notre bien! Allons-y pour la transparence. Comme il faut un début à tout, le contrôle total du monde commence par l’argent. On se met tous d’accord pour les échanges de données. S’attaquera-t-on ensuite à l’échangisme? Que l’on taxera comme le fait la France pour les clients des péripatéticiennes? Echanges et transparence svp. Sur ses revenus et tout ce qui pourrait être taxé. Viendra ensuite la transparence de tous les appels téléphoniques, des déplacements, d’une carte indiquant de quel mal nous souffrons. Le jour de la semaine pour les câlins… A qui parle le voisin de palier et qui recevons-nous à la maison? A qui dénoncer celui qui a déposé sa poubelle taxée en dehors du container? Serons-nous plus heureux dans ce merveilleux monde de transparence et d’échanges de données ou sommes-nous à la veille de nous engouffrer dans un monde pourri en toute officialité?