Nous devons apprendre à vivre avec ce que l’on appelle dans le nouveau langage anticapitaliste: l’égalité, la gratuité, le partage, du temps pour soi, pour les loisirs, pour la famille, pour sa santé. Nous devons vivre avec un sérieux vieillissement de la population et de nombreuses réformes scientifiques. Dans le même temps, en Suisse nous vivons dans un tel ilot de cherté qu’il faut qu’au sein d’une famille, le couple travaille, au moins à temps partiel, pour faire bouillir la marmite et payer le loyer. Pas une semaine sans qu’on nous inquiète sur les caisses vides de l’AVS et le travail des vieux… Le chômage ne cesse d’augmenter, le travail de se raréfier. Cherchez la faille.
Parallèlement, à 10 ans déjà, des enfants reçoivent un diplôme de robotique pour être capables de programmer des robots! L’avenir est donc là! La Suisse devrait financer des armées de robots. Tous dotés d’une intelligence artificielle. Ils seraient au boulot, jour et nuit dans les usines, dans les bureaux, les hôpitaux, aux surveillances, dans les ménages, au garage, bref partout où un travail humain peut être exécuté. Les avantages seraient énormes: Infiniment moins de déplacements. Plus de temps perdu. Plus de bavardages inutiles, un boulot pico bello, bref une main d’ouvre exceptionnelle. Et c’est un autre robot qui, infailliblement, contrôlerait qui travaille. Car celui qui est actif sera redevable de l’équivalent des 2/3 d’un salaire, même petit, à l’AVS. L’autre tiers serait réservé à son amortissement. Il y aurait des rabais pour les robots domestiques. Dans ces conditions, on pourrait vite entrevoir la semaine de 4, voire de 3 jours pour tous. Et une retraite en or! Vite robotisons l’AVS!