Cela a commencé en Suède. L’entreprise Epicenter, qui est active dans les nouvelles technologies, a proposé à ses employés de leur greffer une micro puce de type RFID (Identification par radio fréquence). A quoi ça sert? A des tas de choses, puisque cette nano puce de la taille d’un vrai pou remplace à elle seule plusieurs badges. Celui qui ouvre la porte automatique, qui fait fonctionner la photocopieuse, qui encaisse le café tiré à la cafétaria, qui timbre juste à votre passage ou celui qui donne accès à certains ordinateurs. Une manière de se libérer d’un tas de choses qui parfois nous embarrassent mais au moyen d’une intrusion technologique dans notre corps. Après la Suède, une entreprise belge, la Newfusion, a également lancé le système. Comme en Suède, il ne s’applique qu’à des volontaires et est lié à l’entreprise. Il ne fait cependant aucun doute que ces nano puces qui s’insèrent généralement entre le pouce et l’index par intrusion cutanée, quasi sans douleur si ce n’est une sorte de piqure, pourront être de plus en plus sophistiquées. Si elles sont géo localisées… il faudra bien trouver un moyen de les débrancher au moment des idylles internes ou des virées copain sur le compte de la maladie…
Pire, si elles sont équipées d’intelligence artificielle et que votre petit doigt dit que le patron est un nul, ça risque de faire des étincelles lorsque vous le lui annoncerez. Nous n’avons pas encore de cas connus en Suisse. Par contre, chez notre voisin français, l’implantation éventuelle de puces a immédiatement soulevé un bataillon juridique qui a conclu que, en France, ce serait tout simplement impossible. Légalement mais surtout mentalement. C’est sans doute regrettable, cela aurait pu éviter bien des soucis à François Fillon, si catégorique sur les activités réelles ou présumées de son épouse. Ah si Pénélope en avait deux….