Madame la présidente Doris Leuthard s’est entretenue avec le président bolivien Evo Morales sur «une aide ferroviaire suisse pour la Bolivie». Peter Flugistaler, président de l’office fédéral des transports, participait à la discussion. Espérons qu’il est informé de la manière dont ça fonctionne ici avant d’aller proposer son aide. Mais à Berne il faut beaucoup de temps pour que filtrent les informations. Alors je tiens à lui apporter un petit témoignage personnel. Du vécu. Car ça pourrait vite tourner au vinaigre en Bolivie si ça fonctionnait comme ici. Ils ne connaissent pas la patience comme en Suisse.
Samedi 25 novembre, pas encore de neige. La Tour-de-Peilz (LTP)-Genève, via Lausanne. Le RER a un retard indéterminé (le mot est à la mode). 15 min. A Lausanne, la correspondance est supprimée. Le train suivant est 10 min plus tard. A Gland, problème sur la ligne, le train roule au pas. Nous arrivons à l’aéroport, mais trop tard pour l’enregistrement, qui est terminé! Vendredi 8 décembre LTP-Montreux-Montreux-LTP pour le marché de Noël, tous les trains en retard. Samedi 9 décembre LTP-Lausanne pour le TGV de 8h23. Mon mari est sur le quai pour le RER de 7h31. Il a neigé la veille. Retard indéterminé. Un taxi appelé d’urgence lui permettra d’arriver à 8h20 pour le train qui part 3 min plus tard (à l’heure!). Lundi 11 décembre pour un TGV à 7h39 à Genève. Attente du train de 5h58 à LTP. Il est supprimé! Bus jusqu’à Vevey. Train no 1 et train no 2 sur Lausanne, retard indéterminé. Un train sur Genève aéroport est annoncé. J’y saute. Il arrive à 7h40 pour mon TGV parti à 7h39. Je me console car mon petit-fils parti la semaine précédente en TGV (!) à Paris a mis 11h pour y parvenir! Il faut vite vendre la gare de la Tour-de-Peilz à Morales.