Faut-il pleurer ou s’en réjouir? Le vieux monde est mort! Le temps et sa révolution numérique ont eu raison de lui. Cela s’appelle la marche des siècles. Elle a toujours existé, facilitant le confort de l’homme. Tant mieux. Une réserve pourtant face à l’actuelle propension, partout exagérément présente, à vouloir condamner ce vieux monde. Le faire disparaitre, en nettoyer toute trace comme s’il était honteux. Le discours distillé par une «élite» boboïsante n’accepte que le politiquement correct dont les règles et les restrictions augmentent au rythme des jours. Ces missionnaires du verbe et du vivre juste ne sont plus si jeunes mais pas encore vieux. Ils pérorent sur une nouvelle Vérité basée sur des connaissances économico-gauchisantes. Enveloppés d’une nouvelle vertu, d’une morale à deux balles et d’une psychologie de trottoir, ils ne jurent que par la transparence. Ils ont la prétention de décréter ce qui est bien ou mal. Surtout, ils savent (je n’ai pas dit croient) que seules les idées actuelles (actuelles et non nouvelles) sont justes et bonnes. Ils ignorent volontairement que le partage des richesses entre tous s’est cassé la gueule dans le communisme. Que l’arrivée de l’IVG a sauvé la vie de milliers de femmes. Que nos aïeux étaient chasseurs cueilleurs. Aujourd’hui, au tribunal de la vertu, il faut anéantir tout ce qui ne réponds pas aux codes récents. La censure s’installe partout. Pour faire partie de ce nouveau monde, il faut entrer dans les ligues de vertus, être dégoulinant de bons sentiments, d’empathie, de moutonnage. Tout est dicté. De ce qui fera le bonheur de votre assiette, à comment écouter l’imbécile qui distille ses causeries péremptoires. Et si ces beaux exposés étaient basés sur des indications erronées? Prudence!