Le sexe, c’est le sexe. Le nouveau sexe c’est du cybersexe. La pratique? Il suffit de se brancher, s’équiper, s’installer. Le grand avantage est qu’il ne requiert aucune présence humaine. Autrefois, pour du sexe on se mettait, au minimum à deux. Une soirée porn voulait dire une soirée écran à visionner des ébats accompagnés de ahanements d’usage. Aujourd’hui les film sont en 3D. Du coup, à la condition d’avoir enfilé son casque, «sur la tête» les ébats prennent une autre dimension. Mieux encore un ils offrent ressenti, grâce à des sextoys couplés au film. Ils peuvent être commandés selon ses propres fantasmes. Le jeu peut se prolonger ou stopper à souhait, sans froisser personne. Il y a aussi ces robots d’amour, tous plus beaux les uns que les autres, pas contrariants, toujours prêts et plus robustes que les anciennes poupées. Fidèles. A moins d’en prendre plusieurs. L’épouse, la maitresse, le bi, ou le mari, l’amant, le drag-queen et plus encore. Bref, grâce à Internet, le sexe est, devenu une technologie à portée de main… sans même avoir à décliner ses orientations. Soft ou carrément hard pour son seul plaisir.
Et papa dans ma maman, la petite graine, le bébé, est-ce d‘un autre âge, révolu, ringard? Pas tout à fait. Cette manière de faire est rangée au rayon émotions. Elle n’a plus grand-chose à voir avec le sexe. Ce n’est pas plus mal car, monsieur, ou madame, peut désormais mater son film porn sans que l’autre en prenne ombrage vu que sentiment et sexe sont dissociés. Et les adeptes du rape porn peuvent se satisfaire à l’ecran et ainsi et se montrer ultra sensibles dans la relation émotionnelle. A quand les pschitts parfumés sperme, sécrétions, sueur, haleine, juste pour faire plus vrai.
Août 2019