Voyager devient périlleux. Tout s’oppose à ce que nous sortions de nos limites les plus proches. Surtout en cette année électorale où chacun bat sa sauce de plus en plus verte. Prendre l’avion équivaut à un crime à taxer fortement. La voie maritime? On vient de lire qu’en Europe, 94 paquebots émettent dix fois plus de dioxyde de soufre que 260 millions de voitures! C’est sans parler de tout ce que ces monstres rejettent à la mer. La voiture électrique? Malheureusement, la solution pour bien recycler les moteurs électriques n’est pas encore inventée. On nous apprend même que, finalement, les trottinettes électriques ne sont pas bonnes pour l’environnement. Prenons le bus. Hélas, la multiplication des accidents, dans le ravin en Macédoine, dans un tunnel en Suisse, dans la rivière en Italie, n’est pas encourageante. Surtout avec l’augmentation des chauffeurs en dépression. Le car postal qu’à l’insu de son plein gré on paie à double? Bof, on se sent pigeon. A Vevey, il y a le vélo! Pourtant, depuis qu’il y a des pistes partout, on voit de moins en moins de 2 roues. Sur le trajet Entre deux Villes – Panorama, on compte un cycliste pour 22 voitures ramenées sur une seule piste pour laisser la place aux vélos. Qui donc a pu inventer ça? Mais ne nous affolons pas. Il nous reste le train. Tellement bondé que les clients restent coincés dans la porte à l’extérieur.
Ne bougeons plus. Restons chez nous. Le travail, l’instruction et les animations, via Internet. On mange vegan en faisant pousser des tomates sur son balcon ou sa fenêtre. Faire un bébé? Il va falloir trouver comment faire les inséminations artificielles sans se déplacer. Mais tant que la terre est surpeuplée, on peut attendre…