Depuis toujours si proche et pourtant si différente, notre grande voisine hexagonale vire à la disneylandisation avec un nouveau spectacle chaque week-end! D’ailleurs, il ne fait pas bon être flic à Paris par les temps qui courent. C’est à ne plus savoir où donner du gourdin, du lacrymogène ou du canon à eau. Entre la «marche pour le climat et la justice sociale», les «manifestations des gilets jaunes» et «défiler contre la réforme des retraites», les «Black Blocks» et autres casseurs professionnels, les forces de l’ordre vivent le désordre.
Pour arriver à quoi? Notre grande sœur la France semble vivre un sérieux problème d’intelligence qui manque. Le moindre remaniement immédiatement vire au psychodrame. La manif est devenue un sport national. Alors, les meneurs descendent dans la rue et les moutons les suivent. Comme dans les feuilletons de la téléréalité. Un jeu triste qui coûte cher mais qui amuse le peuple. Comment la grande France, celle des philosophes, des intellectuels, des scientifiques et du savoir en est-elle arrivée là? Arrivée à cette situation de raillerie, de violence, de rébellion et surtout de dépendance, puisque chacun n’a qu’une idée, se faire nourrir par un gouvernement aux mamelles généreuses en travaillant le moins possible et en gueulant le plus fort possible? Comment gouverner un peuple qui a oublié sa civilisation? Qui ne voit pas l’immense potentiel de son pays? Qui passe son temps à cultiver un goût plus que douteux pour la critique négative. Qui n’a pas envie d’avancer? Faudrait-il sortir de la macronite pour entrer, comme c’est la tendance, dans une gouvernance plus dictatoriale?