Quel lien y a-t-il entre la crucifixion d’un homme et la douceur du chocolat? La réponse est: l’esprit humain! Une propension à l’oubli des drames, au profit d’un moment de fête. Est-ce un bien? Est-ce un mal? Chacun a sa réponse. Quelle qu’elle soit, le moment de Pâques est là pour illustrer cet état de fait. Dans une débauche de formes allant du poulailler au terrier, le chocolat impose sa douceur lors de la célébration d’un acte barbare, rappelé annuellement depuis 2 millénaires. Vous direz que c’est surtout la résurrection que l’on célèbre en ce dimanche d’œufs et de cabris. Le passage (sens étymologique du mot Pâques) de la mort à la vie. C’est le rappel du passage de la mer rouge, ouverte le temps de laisser traverser la mer rouge par le peuple hébreu fuyant l’Egypte. Un «miracle» expliqué aujourd’hui par la puissance de la trajectoire de la queue d’une planète éclatée qui aurait fendu les eaux. C’est une belle histoire qui vaut bien un chocolat. Et la résurrection? Une belle histoire également. Porteuse d’espoir. Un sentiment qui traverse les millénaires, même si aucune personne ressuscitée n’est jamais revenue sur terre pour en parler. Mais l’espoir fait vivre et c’est tant mieux.
Alors, songeons à un menu porteur de tous les espoirs. Les œufs symbole de (re) naissance et du plaisir de les rouler avant de les dévorer. Au cabri dont le sang répandu sur les portes signalait à l’ange de la mort les maisons à épargner de ses basses œuvres et que nous immolons aujourd’hui en souvenir. Surtout aux œufs, lapins, poules et autres agneaux chocolatés que nous avalerons sans égard pour notre foie. Mais en bon chrétiens, ayons tout de même une pensée émue pour tous les vegans qui n’auront que le chocolat à se mettre sous la dent.
Nina.brissot@gmail.com
J’adore celui-là… pour l’avoir un temps zappé, c’est vrai que les contes apportent une certaine part de rêve à notre quotidien. Croyons donc aux miracles!
Je t’aime fort, fort ma Ninounette Your oldie Véro (ai repris 3 kgs!!!)
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