Commandée par l’Office fédéral des assurances sociales (OFAS), une étude menée par l’Université de Genève et basée sur les déclarations fiscales 2003 montre qu’un couple de retraités sur 5 a «une fortune dépassant le million de francs». Yves Rossier, directeur de l’OFAS en tire immédiatement la conclusion très simple: instaurons une contribution de solidarité en faveur des actifs qui ont moins d’argent…
En d’autres termes, c’est « Eureka ! » nous avons trouvé de nouvelles vaches à traire. Ne sait-on pas à l’OFAS qu’une grande partie de la population aujourd’hui en retraite est née sans moyens. Qu’elle a travaillé, tôt, beaucoup, souvent 7 jours sur 7. Que ces personnes ont emprunté aux banques, se privant de sorties, vacances, et clubs de sports ou de fitness aujourd’hui jugés indispensables pour se maintenir en forme. Que cette maison, par le jeu des économies mondiales, est évaluée, le plus souvent de manière irréelle à près ou plus d’un million. L’OFAS a vite fait de fabriquer des millionnaires.
Ces aînés souvent font coïncider la fin de leurs hypothèques avec les premiers mois de la retraite. Ils se retrouvent à 65 ans, libres de dettes mais avec moins d’argent car la retraite n’égale pas le salaire. Là, l’Etat les attend au contour car, sur cette maison enfin payée, le fisc vient ponctionner une valeur fictive de location. Au nom de quoi? Du statut durement acquis de propriétaire! Les locataires (dont je suis), n’ont pas cette taxe. C’est élémentaire mon cher Watson. S’ils sont propriétaires, ils sont donc riches. Il faut les punir, les faire payer pour que tous ceux qui n’ont pas envie de travailler comme eux puissent accéder au même standing de vie. Est-ce ce que veut l’Ofas avec une taxe de solidarité?
A mon avis, il y a une grande confusion dans la tête d’Yves Rossier et de son cher patron Couchepin. Dans ce cas là, ce n’est pas de solidarité qu’il s’agit, mais de communisme. Et là, franchement, j’arrête immédiatement de travailler.