Ils veulent le pouvoir, la puissance, la considération, fastes et pompes. Ils, se sont ceux qui nous gouvernent. Les banquiers et les politiques.
Un trait marquant pourtant distingue les premiers des seconds. Outre quelques signes ostentatoires d’une réussite financière, voitures de luxe, restaurants chics, vacances exclusives, les banquiers ont, sur les politiques, une discrétion de bon aloi, leur permettant de tout faire, sans le montrer. Tout peut aller très loin. Même demander à sa maîtresse de vous abattre lors de jeux érotiques et bêtement croire qu’elle ne le fera pas… Donc, il y a peu de scandales impliquant des banquiers en vue.
Côté politiciens par contre…c’est un véritable feu d’artifice de fanfaronnades. Ne mentionnons même pas le Christoph qui n’en revient toujours pas d’être remplacé par une Schlumpfette dont il avait probablement ignoré jusque là sa vocation politique. Prenons au hasard, une femme, histoire de ne pas être raciste. Valérie Garbani, 2.8 % par chaussure qui insulte la maréchaussée et pleure en femme battue avant d’avouer savoir donner le premier coup! Si ce n’est pas exploiter la presse pour attirer les feux sur sa rampe…c’est quand même une sacrée fanfaronnade. Prenons toujours au hasard, l’affaire Doriot. Lorsque l’on mène sa barque (ou son yacht) en eaux agitées, quel est ce ressort déclenchant une suffisance assez naïve pour inviter une ex-maîtresse avec qui, en plus, il se trouve en délicatesse, pour lui montrer les liasses de billets stockés? Vanité? Orgueil? Fanfaronnade? Comme le banquier, il a la folie de croire qu’elle sera inoffensive. Plus drôle encore, le joyeux Xavier Bagnoud qui, se prenant pour un éphèbe se laisse filmer en tenue d’Adam sniffant une ligne de coke. Tout cela devant sa maîtresse mariée qui, visiblement lassée du ventripotent va le raconter au mari. Sympa non? La politique suisse est enfin Rock-n-roll. Manque juste un coach pour aviser ces messieurs que les femmes trahies ne sont plus inoffensives. Qu’ils se le disent!