…fleur au fusil bafouer l’état de droit américain, exigeant par exemple de savoir où, quand, comment et avec quels fonds, la puissante armée américaine a équipé ses troupes pour aller se faire déguiller en Irak et y tuer des civils? Ou encore, comment font les contribuables pseudo fraudeurs du fisc pour faire gérer leurs fortunes dans des banques de Singapour, Hong Kong ou Luxembourg sans que cela ne pose le moindre problème au fisc américain?
Très poli comme il l’est, M. Obama nous renverrai gentiment à nos affaires et opposerait une fin de non recevoir, ferme et définitive.
Mais les choses vues de Berne sont plus simples. Car le dernier coup de l’oncle Sam n’est pas, pour eux, un bafouage de notre état de droit qui s’agenouille devant ses désirs! Non, nos gouvernants ne se sont pas écrasés devant le pilonnage américain. Non, il n’y a pas de brèche du sacro-saint secret bancaire. Non, Berne ne baisse pas la tête face à l’adversité orchestrée.
Et puis non, il n’y a aucun autre pays, ni en Europe, ni ailleurs qui gère de l’argent issu d’une «fraude» fiscale, saufs les fonds déposés en Suisse «seraient» de la fraude fiscale. Non, chers lecteurs arrêtons de croire nos lâcheurs. D’ailleurs, vous n’êtes pas en train de lire un journal. Vous vous grattez le nez sur un transat. Simple!