Virtuellement vôtre

Au e-kiosque, les nouvelles sont mitigées. Au premier clic, la crise s’arrête. Au second, elle repart. Pareil pour la bourse et la météo. Du côté de Facebook, au détour d’un autre clic, un vieux copain un peu oublié réapparaît. La crise, lui il s’en fout. Son problème, c’est un cancer qu’il va virtuellement éliminer par des séances de positivisme. Son coach, aux îles Grenadines, le lui a promis. Inscrit dans la liste des «friends», il a un tas de «followers» pour lui remonter le moral. Depuis, il dit se sentir aussi bien que Madoff.
Le journal électronique sensitif du jour, scanné par le détecteur oculaire, annonce que la capitalisation boursière devrait faire un bond dès que les investisseurs seront en confiance. Trois clics plus loin, les affaires reprennent. Et une montagne d’argent virtuel change de compte. Mais le plus réjouissant est que la copine a virtuellement trouvé l’amour de sa vie qui lui fait de vraies e-déclarations. C’est bon.
Tout est bien, sauf un truc…Pourquoi donc mon estomac gargouille-t-il autant malgré un copieux e-petit déjeuner?

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