Notre pays est en train de mourir. Naturellement. D’ennui et de solitude. Mais surtout d’un manque total d’envie de vivre. En cumulant les erreurs, en nous isolant de l’Europe, en nous asservissant à l’Amérique, en nous contentant de nous croire les meilleurs au travers de banquiers arrogants, nous nous sommes éteints. Le feu d’artifice est consumé. Les choses se passent désormais ailleurs. Chez nous on veut juste supprimer trop d’hôpitaux.
En Suisse nous avons jappé un peu. Maintenant nous nous contentons de glapir et de nous coucher sous toutes les dictatures, qu’elles viennent de Washington, de Tripoli, de Rome ou de Paris.
L’état vend ses secrets, dénonce jusqu’à ses propres citoyens, joue les justiciers pour d’autres pays et fait diversion en s’intéressant au suicide des Helvètes tout en vendant des armes à des pays en guerre. Le peuple suit.
Ne sachant plus qui croire ni où aller, peu habitué à se battre, il se couche et attend. Mais quoi donc? Qu’on supprime 200 hôpitaux? Bonne idée mais auparavant il faut augmenter les crématoires.