Mort le secret bancaire? Non, agonisant. Et tant mieux. Ce qui va suivre sera tellement mieux. Il manque juste un peu de temps. Celui nécessaire à former un bataillon de juristes aux méthodes anglo-saxonnes du maniement des Trusts. Vous savez, cette pratique très répandue au Delaware (USA), à Londres, à Jersey et dans de nombreux paradis fiscaux.
Il s’agit d’une structure juridique légale qui peut agir au nom d’un mandataire sans avoir à dévoiler son identité, d’ailleurs protégée par de savants montages. A côté de certains Trusts, le secret bancaire… mais c’est du pipi de minet!
Donc le métier d’avenir, c’est juriste! Avec les fiduciaires, ils vont, d’ici peu de temps remplacer nos chers banquiers. L’arrogance cédera à l’opacité et au secret tout court. Les banquiers ne seront plus que des scribouillons sur i-pad, exécuteurs d’ordres venus d’ailleurs. La Suisse sera dès lors inattaquable puisqu’elle agira comme ses détracteurs. En mieux s’il vous plaît. Tradition oblige.