S’il existait un Nobel de la finance, nul doute que DSK serait couronné. L’homme qui sous la bannière de la gauche allie, gloire, puissance, argent, sexe et comédie, fait gagner un argent fou à un maximum de monde. A lui seul, il fait booster les ventes d’innombrables tabloïds et les audiences des télévisions et autres médias. Infiniment plus que le Pape et Amy Winehouse dans sa meilleure cuite réunis. Tout comme l’armada d’avocats, de juges, de pénalistes et de tribunaux de part et d’autre de la grande gouille. N’oublions pas non plus les supposées victimes et tous ceux qui gravitent autour. Ni les gardes du corps, les détectives privés, les hommes en faction, les poseurs de micros sauvages, le voleurs d’images, les chroniqueurs, peut-être même les serruriers puisque sa clef coincée dans une serrure devient événement planétaire… C’est tout de même extraordinaire d’être confiné dans un endroit tout en faisant gagner autant d’argent à tant de monde. Fou d’atteindre un niveau de médiatisation suffisant pour ne plus avoir besoin d’un nom. Seulement trois initiales. Comprises d’un bout à l’autre de la planète. Un phénomène super rentable ce DSK.