Qui l’eût cru Lustucru! Que le fils de Pépin le Bref donnerait tant de fil à retordre aux Vaudois? Il est vrai que les valeurs voulues par Charlemagne ont quelque peu changé et que «l’évolution» de l’enseignement s’apparente de plus en plus à une fabrique d’ânes s’exprimant phonétiquement qu’à des Einstein encadrés et encouragés. Mais de là à arriver au grand cafouillage actuel face à l’école, il y a ce fossé, creusé par des fantaisies dictées par le politiquement pédagogique.
L’impasse semble totale pour tenter de récupérer ce cuisant échec de l’école au point que le peuple est appelé à voter sur des textes à la fois proches et contradictoires. Initiative? Contre initiative? Position en cas de ballottage? Le monde de l’enseignement est en émoi. Les parents sont inquiets.
Si l’on se souvient que Charlemagne a inventé l’école parce qu’il ne savait pas écrire, on se dit qu’il est urgent d’attendre. La situation engendrera probablement un besoin de replacer l’école au milieu des vraies préoccupations didactiques.