Transparence

La glasnost est née des prémices de l’effondrement du bloc soviétique. Gorbatchev a imposé la «transparence» à un pays soumis au joug de l’oppression. Puis, avec l’imposante présence des moyens techniques, cette transparence s’est infiltrée d’elle-même à l’ensemble de la planète. A commencer par les Américains et «Big brother is watching you!». Eh oui, il est là le grand frère, caché dans nos téléphones, nos ordinateurs, nos cartes de crédit et, qui sait, bientôt dans notre chair, sous forme de nano puce électronique qui avertira un tiers de la planète que nous avons un pipi urgent.
Du temps de l’oppression soviétique, la délation était un sport national, chacun étant plus ou moins le gardien des faits et gestes de son voisin. Et voilà qu’au temps de la transparence, la délation s’érige en arme politique et en activité lucrative. Bien qu’actuellement réservée aux informaticiens, elle est fort présente et prétend toujours agir pour le bien du peuple. C’est comme ça que l’URSS s’est débarrassée de ses goulags et la Suisse du secret bancaire et du président de sa banque centrale. La dérive de la transparence a conduit la Russie vers un système mafieux et la Suisse dans des crises financières. Était-ce la bonne révolution ?

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