Eh oui, c’en est fini de l’autonomie de la Suisse. Depuis que Big Brother a décidé de mettre son nez dans nos affaires, notre pays ne fait que se plier à la loi du plus fort. Au point que notre gouvernement (?) en arrive à vendre ses sujets. A cautionner la délation. A livrer en pâture ses citoyens sans même les en informer. Même les Soviets sous Kroutchev n’en auraient pas fait davantage. Aujourd’hui, un employé de banque ne sait plus s’il peut se déplacer aux Etats-Unis sans risque d’être interpellé pour des choses qui par ailleurs le dépassent. Et cela avec la bénédiction de Madame Widmer Schlumpf. Il n’y a qu’un mot pour qualifier cette attitude. Honte! C’est admettre la loi du plus fort. C’est admettre aussi que, seul pays n’étant pas dans l’Europe, la Suisse est dix fois plus harcelée par le fisc américain. Elle cède. Elle s’appauvrit. Elle décline. Elle se soumet. Mais pourquoi donc avons-nous encore des débats autour des langues à enseigner en Suisse? Gardons que le yankee, nous sommes déjà tous Américains.