Est-ce que tout doucement, sans nous en rendre compte, nous glisserions vers un goulag dont nous ne prendrons conscience que lorsqu’il sera trop tard? Nous laissons nos libertés à la gestion de puissants qui ne nous demandent pas notre avis. L’Europe, bien aidée par Big Brother a fait main basse sur notre manière de gérer nos biens. Sur la défensive, le gouvernement suisse a avalé les couleuvres pour ne pas être réprimandé. Il a signé un accord avec la Fatca (le fisc américain) qui permet à la justice américaine de poursuivre chez nous des employés dont le travail était conforme à la loi suisse. Un comble pour un pays à l’indépendance sourcilleuse. Mais il existe encore des citoyens que cela gêne. Une pétition anti-Fatca est lancée. Quelles seront les recommandations du Conseil fédéral?
Mais il y a plus drôle encore. La violente Amérique drapée de puritanisme réprimande également ce qui touche au sexe. Ses caniches, français, entre autres lui emboîtent le pas avec des imbécilités comme faire suivre les personnes qui pratiquent le sexe payant pour les amender. Et on en parle en Suisse, bien sûr. Peut-être pour prendre les devants au lieu de se le faire imposer… Après le porte-monnaie, les fesses. A quand notre âme?