Ils sont marrants nos voisins pique mûrons qui se réclament du «Mouvement Citoyen Genève», une formation affichée ni de gauche, ni de droite, citoyen d’abord.
Avec un slogan choc pour Genève «zéro frontalier», on aurait tendance à les classer parmi les émules de Blocher, c’est à dire à l’extrême droite d’un échiquier politique peu nuancé. Mais c’est sans doute faux. Le MCG défend, ou mieux, aimerait faire appliquer des idées piquées à la gauche. Pour preuve, l’article 5 de leur charte dit: «Accorder la priorité de l’emploi aux « citoyens chômeurs» à qualifications égales, avec l’obligation d’engagement des résidents de Genève dans les administrations Cantonales et Municipales»! On peut se demander pourquoi la gauche n’a pas activé ces marottes. Mais avec la montée du franc suisse (qui par ailleurs permet aux genevois de tous bords y compris les citoyens d’abord de vite aller faire les courses en face) le MCG a soudainement réalisé la faiblesse du point 5 de la charte et lancé le slogan «zéro frontalier»!
Or, quand on voit le temps qu’il faut aux administrations Cantonales ou Municipales pour réagir aux demandes des citoyens, on imagine ce que ça donnerait avec du personnel venant d’autres secteurs mais dont le statut de chômeur leur donnerait le droit à l’emploi… Il y a pire. S’il faut désormais appartenir à une caste pour trouver un emploi, c’est la porte ouverte à toutes les castes. Etre blanc, avoir le nez aquilin, savoir nager sur le dos ou avoir les yeux bleus. Une nouvelle forme d’épuration ethnique se dessine. C’est drôle que personne ne se souvienne qu’un certain Adolf y ait pensé avant le MCG. Bon, il a beau être de l’UDC, vous avez tous compris qu’il ne s’agit pas d’Ogi!