Olivier Feller, actif Conseiller national, jamais en retard d’une interpellation, vient de mettre le doigt sur un point délicat. Il se pose une question toute bête: N’avons-nous pas assez de banquiers compétents en Suisse pour gérer les Fonds AVS/AI/APG qu’il faille confier plus de la moitié de leur gestion aux States et chez les Grands Britons? Pertinent non?
Du coup, il adresse quelques questions au Conseil fédéral et l’on se réjouit des réponses. Notamment de savoir sous quel droit national sont conclus les mandats de gestion et où se trouve le for juridique…. Ce n’est pas que ce soit si important mais tout de même, il s’agit de 35 milliards à brasser!
Tout est donc possible.
Imaginons. Nos grands amis Obamiens décident – comme ils le font éhontément – que la petite Suisse doit se plier à leurs règles. Et qu’elle doit confier non pas un pourcentage de nos milliards en gestion chez eux, mais l’ensemble de nos biens. Why not?
Imaginons encore que nous ayons un vrai gouvernement et qu’il dise NON. Le droit américain de nos grands frères sera-t-il alors appliqué pour nous forcer à nous plier à leur loi, comme ils l’ont fait pour donner les noms d’employés de banques suisses?
Imaginons enfin que le plus fort gagne, comme d’habitude. Que nous soyons forcés d’envoyer nos retraités finir leurs jours dans des (ghettos) américains, à passer leurs journées à jouer de la gâchette pour aider le destin…
Mais, trêve d’imagination. La justice américaine est ainsi faite qu’elle fonctionne aux cachets négociés. Alors, économisons pour nous payer le droit de rester….