L’épouvantable (et le mot n’est pas trop fort) massacre perpétré contre des civils à Paris pose des questions sur le fonctionnement de la France. Les médias montrent – et ils ont raison – l’horreur et la souffrance des victimes et de leurs familles. Ils recueillent des témoignages montrant la barbarie de ces actions destructives organisées par des professionnels de la mort. C’est un devoir de presse. Pour montrer à l’homme, de quoi l’homme est capable, une fois embrigadé dans les idéologies, croyances ou simplement le besoin d’être un «héros». Mais d’autres questions se posent: Pourquoi, par exemple, les clients de la HSBC sont-ils suivis, écoutés, fichés, enregistrés, surveillés alors que des terroristes préparant des actes meurtriers contre la République peuvent agir en toute impunité? Comment se fait-il qu’au cours des 10 dernières années Paris ait été une cible de choix des terroristes tandis que l’Allemagne n’a pas de problème et la Belgique a su à plusieurs reprises prévenir des actions? Leurs services secrets seraient-ils occupés sur les vrais problèmes? Comment peut-on préparer un coup de cette envergure avec des rencontres, des téléphones, des véhicules et un arsenal puissant, sans aucune entrave? Comment peut-on se promener autour d’un stade plein avec une bombonne de gaz et se déplacer dans Paris le coffre bourré d’explosifs et de kalachnikov? Comment peut-on organiser une guerre sans que les services secrets ne voient venir ou ne puissent prévenir? A cette question Emmanuel Vals premier ministre a répondu: «précisément parce que ces Syriens sont très intelligents et bien organisés» Il n’y a donc pas d’équivalent en France? Les intégristes ont alors le champ libre. Un past-président s’est fait agonir pour avoir suggéré de «nettoyer la France au kärcher» de toutes ces organisations relais. Peut-être était-il plus intelligent que l’Intelligence service?
Le blog de Nina Brissot 