Les Suisses en général, mais les Vaudois en particulier, sont des inquiets, des tourmentés, des atteints de persécutite aigüe. Un mal qui se traduit par une méfiance générale, le besoin de tout surveiller, la dénonciation facile, un terrible besoin de se sentir protégé, cocooné, emmailloté dans les langes bien serrés de la mère Patrie.
Un état d’esprit, une maladie, qui n’ont pas échappé aux docteurs de la Confédération qui peuvent en tirer profit. Guy Parmelin en tête. Epinglées dans les années 80 pour avoir fiché plus de 15% de la population, les autorités fédérales et cantonales ont imaginé un nouveau stratagème. Disons plutôt le même, mais rendu légal par un renforcement de l’arsenal à disposition du Service de renseignement de la Confédération! Bien emballé sous couvert d’une protection renforcée, encore une, contre un hypothétique terrorisme, les Suisses en général et les Vaudois en particulier (74,2%) ont voté oui à la surveillance intrusive des citoyens (sous certaines conditions ha ha)!
Mais soyons contents, ils auraient aussi pu demander aux Suisses de pousser dans l’escalier tous les plus de 75 ans sous prétexte de soulager l’AVS. Ils s’y seraient sans doute engagés avec la même ardeur. Heureusement, ils n’y ont pas encore pensé. Alors, n’en parlons pas, ça pourrait donner des idées.