Les modes se suivent et se ressemblent. Il y a eu la période où le sel était banni de tous les aliments. Puis est venue la mode du sel à tous les goûts: le rose de l’Himalaya, le vert aux pistaches, le bleu au lavandin, le noir d’Hawai et une déclinaison infinie de sels aux différentes herbes dont chacun fait des spécialités.
Est venue ensuite la période du sans sucre. Crèmes, desserts, biscuits, boissons, Coca zéro… Mais, les petits gâteaux secs au goût de farine et les yaourts sans saveur restant dans les rayons, cette mode a succombé de mort naturelle.
Le sans gluten! Superbe supercherie marketing permettant de vendre plus chers des aliments déprotéinés. Les restaurateurs voyant là un moyen d’augmenter le prix de l’assiette se sont rués sur l’aubaine. Scientifiquement, seul 1% des personnes qui se disent intolérantes le sont réellement.
Aujourd’hui, c’est le vegan qui a pignon sur rue. Avec l’aide intéressée des défenseurs de la cause animale. On a vu la Bimbo Pamela Anderson se dénuder totalement pour vanter … des chaussures vegan, sans aucune matière animale. Mais, dans la puritaine Amérique, le superbowl a interdit une publicité pour le sex vegan supposé durer plus longtemps que chez les carnivores… A Turin, la nouvelle maire, Chiara Appendino, du mouvement 5 étoiles (démocratie directe), veut faire de sa ville la première cité végétarienne. Au centre droit, on ne le voit pas comme ça. Elvira Savino, députée, a déposé un projet de loi actuellement à l’étude, visant à punir d’un an de prison les parents qui forcent leurs enfants à adopter «un régime alimentaire déficient en éléments essentiels pour une croissance saine». Quelle idée d’imposer son régime. Tiens, je crois que je vais me commander un tartare
Le blog de Nina Brissot 