Aux apprentis sorciers, il arrive souvent de grandes aventures. Parfois effrayantes, souvent critiquées, quelques fois avec une issue heureuse. Reste que la sorcellerie est un monde mystérieux que le jeune Harry Potter a abordé avec un courage certain. JK Rowling, sa maman virtuelle, (la vraie a été assassinée), a réussi à le faire évoluer avec aisance dans un monde parallèle au droit chemin des tracés scolaires. Cependant, elle n’a pas réussi à le protéger complètement de la bêtise des hommes. Pour des millions de personnes qui ont suivi ses aventures dans 80 langues et 500 millions de livres achetés, Harry Potter est un gentil orphelin doté de pouvoirs qu’il découvre en grandissant. Or ces pouvoirs, gérés par un petit diablotin comme lui et développés à l’école de magie, sont si étonnants que le cinéma s’en est emparé en produisant des films qui ont eu autant de succès que les romans de JK Rowling. Chacun y a puisé sa part de rêve, son moment d’évasion et un bonheur particulier. Peut-être même un sens de la justice en vivant la grande victoire d’Harry contre le sorcier Voldemort qui se désagrège sous ses yeux. Surtout, la terre entière a salué l’imaginaire très développé de JKR, l’auteur pour avoir, au XXIe siècle, réussi à faire passer une histoire aussi abracadabrante. La terre entière? Presque, si l’on exclut juste la ville de Koszalin, dans le nord de la Pologne. Là, quelques esprits chagrins pas encore sortis du XVe siècle ont mis les livres et films au feu, Harry Potter au milieu. Eh oui, ils l’ont pris pour un ennemi de Dieu. Que vont-ils faire lorsqu’ils entendront enfin parler de Daech?