Covid, Covid, Covid… l’actualité covidienne a pris le pas sur le climat. Du moins pour l’instant. Mais l’exigence du port du masque dans certains lieux se juxtaposant à une vague de chaleur, les débats finissent par se rejoindre.
Surtout depuis que les obligations opportunistes d’élus comme Anne Hidalgo, en proie à l’angoisse de ne pas être à la une chaque jour, invitent, sous peine d’amende à porter le masque dans la rue.
Les bien portants étouffent, les autres sont hospitalisés. Vont-ils, ces bien-portants, tout de même majoritaires, mourir asphyxiés sous leur masque pour se protéger du Covid-19? Pas un journal, une radio, une heure d’info sans que revienne, en boucle la question des mesures de protection contre ce sale virus dont finalement, personne ne sait grand-chose, mais tout le monde parle.
Alors, masque ou pas masque? Vacances ou confinement? Contagion en famille ou en boites de nuit? Vaccin ou chloroquine?
Hormis la catastrophe libanaise, la presse comme les réseaux sociaux n’en finissent pas de tourner autour d’un seul sujet. Un virus qui, si l’on déduit du nombre de morts recensés, toutes les personnes qui, pour raison d’âge, de grippe, de maladie autre seraient décédée en 2020, perturbera l’économie mondiale pour longtemps.
C’est tout de même triste de penser que même la jeune Greta Thunberg (Jeanne d’Arc pour les écolos, marionnette pour les autres) Greta donc, qui occupait autant que le Covid le devant de la scène en 2018-19, est déjà tombée en désuétude. Qu’elle est remisée aux oubliettes…
Notre monde serait-il estropié de la mémoire ?
Août 2020
Le blog de Nina Brissot 