Dans la tristesse d’une ville endormie par des restrictions le plus souvent fantaisistes, il est des questions qui restent sans réponse. Notamment celle de savoir quels sont les produits de première nécessité?
Un tour dans un centre commercial m’ appris que le rayon parfumerie reste ouvert tandis que celui des culottes est fermé. Disons que, dans ce cas, un parfum peut, éventuellement, faire office de voile.
Le rayon fleur est ouvert mais pas moyen d’acheter des lacets de chaussures. Là, ça se complique, à moins de trouver des tiges solides dans un bouquet…
Les travailleurs sont contraints de déjeuner au frais et debout car tous les établissements même munis de séparations en plexi doivent rester fermés. Tous les sièges, bancs et fauteuils des espaces publics sont condamnés. Va-t-on avec le vaccin fournir des pilules remplaçant un repas?
Il doit bien y avoir une logique à tout cela. Si quelqu’un l’a trouvée, qu’il en fasse part, ça soulagera ma curiosité.