2021 est une année électorale. Conseils communaux et municipaux vont renouveler leurs autorités et ce n’est pas une mince affaire. Toutes localités confondues, ce sont près de 1’600 conseillers municipaux et autour de 8’000 conseillers communaux qui vont faire une entrée ou un retour dans l’arène politique vaudoise. A l’heure des NTIC (nouvelles technologies de l’information et de la communication), comment cela va-t-il se passer? Tu clic pour moi et je commente pour toi. Les nouveaux venus risqueront peut-être quelques: sois cool mec, va surfer sur mon blog et file-moi ton like. Les cybers optimistes pourraient même être tentés de renoncer aux affiches et les Verts aux flyers qui ensuite jonchent les rues. Parions qu’il y en a même qui prévoient du tout sur le Net. Slogans sympas et alternatifs. Ou, des caricatures puisqu’elles sont de plus en plus prohibées sur le papier.
Est-ce une si bonne idée?
Sans doute pas encore. Quoique, les plus habiles pourraient penser à la politique dérision. Facile à produire, il suffit de regarder ce qui se passe aujourd’hui dans les réunions de conseils pour piquer au passage le ridicule de pas mal de situation. Reste à les mettre en image. Evidemment avec des comédiens car toute ressemblance avec des situation existantes et ou ayant existé…. vous connaissez la suite. Le petit malin qui, habilement et avec élégance, mettra sur YouTube ou autre plate-forme les travers observés et saura les retourner à l’avantage de la cause qu’il défend risque de faire un tabac. Savoir souligner le dérisoire de certains discours ou de situations, savoir plaisanter presque sans en avoir l’air peut faire grimper l’audimat des candidats. Attention pourtant au jeu d’équilibre jamais inoffensif. Il peut facilement dévier. Pourtant apporter du rire, de l’humour, voire un peu de fausse modestie et du politiquement incorrect dans l’ambiance actuelle pourrait être un gage de succès. Il suffit pour s’en convaincre de suivre la carrière d’un certain Mélanchon.
Le blog de Nina Brissot 