«On n’est d’accord sur rien mais ce n’est pas aujourd’hui qu’on va se taper sur la gueule». Ce pourrait être, en résumé la conclusion de ce «sommet historique» Biden-Poutine le 16 juin dernier dans la «Genève internationale» redevenue élégante quelques heures. Cinq à six heures d’échanges positifs espérés. Finalement deux heures trente de tête à tête. Pourquoi? Peut-être pour rassurer le monde, à moins que ce ne soit une fake new? Pour entériner des décisions prisent en amont de renvoyer les ambassadeurs à leurs postes respectifs. Pour annoncer à la face du monde, mais chacun de son côté: Voilà, nous nous sommes parlés. Nous ferons quelque chose (quoi?) dans les six, douze ou dix-huit mois.
Au sortir de cette blitz-conflagration, décontracté, le Russe a eu l’envie de dire: Tout va bien, mêlez-vous de vos affaires nous nous occupons des nôtres. A commencer par la cybersécurité dont les attaquants no 1 sur une liste où notre nation ne figure même pas, viennent des Etats-Unis. Plus rigide ou distant, l’Américain, sans doute satisfait de s’en être pas trop mal sorti, a listé les sujets qui fâchent expliquant qu’ils devraient être abordés dans le futur.
Dans l’ensemble, tout le monde est content. Les analystes dit spécialistes de ces puissances parlent d’un réchauffement après la guerre froide. Chaque chef d’Etat a repris sa limousine blindée, son avion sécurisé et sa cohorte pour s’en retourner vers des cieux mieux connus et la presse va continuer d’analyser, avec l’aide spécialistes, ce grand vide pour savoir d’où viendra le vent.
Il serait peut-être plus intéressant de connaître les avis des pensionnaires de Guantanamo et de Navalny pour se faire une idée sur ce sommet dit historique.